Cette villa à l’architecture minimaliste s’inscrit dans une recherche d’épure et de justesse des volumes. Développée sur un rez-de-chaussée, un étage et un sous sol, elle conjugue rigueur géométrique et chaleur des matières.

Les finitions mettent en dialogue le béton brut de décoffrage, choisi pour son authenticité et sa texture minérale, avec un parquet en chevron au rez-de chaussée qui diffuse une atmosphère chaleureuse et intemporelle. Une verrière en pavés de verre, inspirée de la mythique Maison de Verre de Pierre Chareau, structure l’espace tout en filtrant la lumière de manière poétique. De larges baies vitrées ouvrent généreusement la maison sur le jardin, faisant entrer la nature dans le quotidien et créant un lien constant entre intérieur et extérieur.

Le maître d’ouvrage souhaitant un rez-de-chaussée entièrement dédié à la réception et à la vie commune, celui-ci regroupe une salle à manger, un grand salon, un séjour et un bar convivial pour les repas en famille. La fluidité de circulation entre ces espaces est renforcée par une palette de couleurs terre — bruns profonds, camel, noir et greige — qui constitue le fil conducteur visuel et sensoriel du projet.

À l’étage, l’espace nuit accueille les chambres et leurs dressings, offrant des lieux intimes et fonctionnels, baignés de lumière naturelle. Les clients, souvent en voyage en Afrique, désiraient retrouver à la maison une chaleur inspirée de leurs séjours, tout en conservant l’élégance épurée et contemporaine propre à la vie dans la métropole casablancaise.

La décoration est pensée comme un voyage sensoriel et culturel. Les pièces de mobilier, en grande partie dessinées sur mesure, dialoguent avec des objets chinés et des touches africaines subtiles. Les tapis berbères, confectionnés sur mesure, apportent texture et authenticité aux espaces. Cette superposition de références et de matières compose une maison de caractère, à la fois accueillante et chaleureuse, où l’architecture et la décoration se répondent en harmonie.

Source : Meryem Tazi